Apport de la kinésithérapie dans la prise en charge des entorses de la cheville. Etude rétrospective sur une période de 4 ans du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2016 à propos de 20 cas colligés au Centre National de Référence en Kinésithérapie et Réadaptation Médicale.

Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Faculté de Médecine | 615.825. NDA. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5040000037748 | |
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Bibliothèque Centrale | 615.825.NDA. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000367848 |
Thèse présentée et défendue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé,
Notre étude était une étude rétrospective sur une période de 4 ans allant du 1er janvier 2013 au 31 Décembre 2016. Nous nous étions fixés comme objectif d'évaluer l'apport de la kinésithérapie dans la prise en charge des entorses de la cheville.
Nous avons trouvé que l'entorse de la cheville représentait 0,92% des consultations réalisées durant notre période d'étude dans le CNRKR et 8,6 % des consultations pur les suites des traumatismes divers.
L'âge moyen de nos patients était de 41,25 ans avec des extrêmes allant de 17 à 75 ans. Le sexe ratio était de 1,22 en faveur des femmes. Notre population d'étude était majoritairement faite de fonctionnaires (70% de nos patients) résidant dans la ville de Bujumbura (90% des patients).
L'accident de marche était la circonstance de l'accident chez 55% de nos enquêtés. Le sport a été incriminé dans les tranches d'âge de 15 à 44 ans.
La douleur, l'oedème et la limitation de l'amplitude articulaire constituaient les principales plaintes à l'admission en MPR du CNRKR. En moyenne chacun de nos patents a fait 9,5 séances de kinésithérapie avec des extrêmes de 5 à 15 séances.
A la fin des séances de kinésithérapie, le périmètre bimalléolaire (périmètre en 8 de la cheville) était symétrique dans 55 % des cas, la douleur avait complétement disparu dans 60% des cas, l'autonomie dans la marche totalement acquise dans 100% des cas mais avec persistance du besoin de cannes chez 15% de nos patients. La force musculaire et les amplitudes articulaires étaient globalement satisfaisantes.
Le mécanisme de l'accident, l'âge, le nombre de séances réalisées, le coté atteint, les délais de consultation ont influencé l'évolution.
Conclusion : La kinésithérapie est une entité avec un intérêt certain dans la prise en charge des entorses de la cheville.
MOTS-CLES : Kinésithérapie, prise en charge, entorse, cheville
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