Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur Industriel. Option : Agriculture

RESUME

Au Burundi, la culture du caféier constitue la principale source du revenu pour le pays en l'exploitant. Cependant, elle est soumise à diverses contraintes liées aux maladies et ravageurs qui font diminuer la récolte en quantité et en qualité. Pour cela, il est essentiel que l'un s'efforce d'atténuer ces pertes dues aux parasites par l'usage des pesticides. C'est dans ce cadre que s'inscrit notre travail intitulé "Contribution à l'étude de la problématique d'usage des produits phytosanitaires employés sur le caféier dans la région naturelle de KIRIMIRO : cas de la Commune GIHETA" avec un objectif d'inventorier les principaux problèmes liés à l'emploi des pesticides et d'évaluer le niveau de connaissance des dangers des substances toxiques sur la santé des êtres vivants et sur l'environnement.
Il s'agissait aussi de voir si le matériel utilisé lors de l'application de ces substances est adéquat et entretenu afin de propser des solutions qui pourraient d'une façon ou d'une autre apporter une contribution à l'emploi à bon escient des produits phytosanitaires.

Pour que nos efforts conjugués aboutissent à des résultats fiables, nous avons procédé à un enchaillonnage pris au hasard. Nous avons enquêté 240 personnes réparties sur 24 collines (10 enquêtés par colline) parmi 31 collines que compte la Commune GIHETA. Ainsi, après l'enquête, les données collectées ont été analysées, interprétées et discutées. Ce qui nous a permis d'arriver aux résultats jugés utiles pour notre sujet.

Les résultats obtenus indiquent qu'un taux de 100% des exploitants caféicoles interrogés connaît les produits phytosanitaires employés sur le caféier. Parmi ce taux, nous remarquons que des proportions de 63,75% et 36,25% représentent respectivement les exploitants caféicoles ayant vu, connu et n'ayant ni vu, ni connu les problèmes de pesticides en général. L'étude dégage encore des proportions de 28,75% et 71,25% qui indiquent respectivement les exploitants caféicoles qui affirment avoir connu et non connu les effets des pesticides sur la santé des écosystèmes. Des taux de 58,33%, 97,5%, 73,75%, 35%, 53,75% et 46,25% représentent respectivement les caféiculteurs interrogés qui ont un niveau d'étud bas, ne connaissent pas les doses à appliquer, acceptent que les produits sont indisponibles, manquent le matériel de pulvérisation, n'entretiennent pas et entretiennent le matériel employé lors de la pulvérisation.

En sommes, l'étude vient de prouver que nos enquêtés sont de loin à maîtriser les notions d'usage des produits phytosanitaires raison pour laquelle, il est indispensable d'organiser des séances de formation basée sur le thème d'usage des produits phytosanitaires dans les plantations caféicoles au Burundi et en particulier dans la région naturelle de KIRIMIRO où se localise notre zone d'étude afin de minimiser les risques tant sur la santé humaine que sur l'environnement.