Contribution à l'étude de la part socio-économique de la culture du manioc dans les exploitations agricoles de la région naturelle du mosso
Published by : Université du Burundi, Institut Supérieur d' Agriculture (Gitega) Physical details: X-40 f. 30 cm. Year: 2017Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 633.493.MIN. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000365264 | |
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Bibliothèque du Campus Zege | 633.493.MIN. (Browse shelf) | Not For Loan | 5010000504380 |
Mémoire présenté et défendu publiquemmen en vue de l' obtention du diplôme d' Ingénieur industriel
Résumé,
Notre étude intitulée "Contribution à l'étude de la part socio-économique de la culture du manioc dans les exploitations agricoles de la région naturelle du moso : cas de la commune Gisuru" a pour but de déterminer la fréquence du manioc dans la composition de la ration hebdomadaire et part du RAMF tiré du manioc dans le RAME global afin de se rendre compte de sa part socio-économique pour stimuler tous les acteurs concernés à conjuguer leurs efforts en vue de promouvoir la production et le revenu monétaire dans les ménages.
Pour arriver à nos résultats nous avons effectué une enquête auprès d'un échantillon composé de quatre-vingt et dix-huit (98) enquêtés pratiquant la culture du manioc choisis pour quatorze (14) collines dont sept (7) enquêtés par colline pris au hasard. Notre étude nous a permis de dégager l'importance sociale et économique du manioc dans la vie des agriculteurs. Ainsi, les données recueillies ont été présentées, interprétées et discutées.
Les résultats obtenus indiquent que la production des produits du manioc est la plus élevée (2900 kg) soit 70,5% de la production totale des principales cultures vivrières par ménage. La présence des produis du manioc tous les jours dans la ration hebdomadaire des ménages est représentée à un taux de 45,9%, trois à six jours à un taux de 30,6%. Pour la diversité des formes de consommation, les exploitants qui consomment le manioc sous-formes de la pâte, manioc cuit ou manioc cru sont représentés à un taux de 66,3% alors que ceux qui ajoutent le chikwange sont représentés à 33,7%. L'étude montre aussi que le manioc n'a rien demandé en ce qui concerne les dépenses annuelles liées à l'achat des instrants agricoles et le prix unitaire sur les divers produits du manioc est respectivement : pour le manioc frais amer 200 FBU/Kg, pour le manioc frais doux 300 FBU/Kg et pour les cossettes 500 FBU/Kg; ce qui nous a permis d'obtenir un RAME de 930 000 FBU soit 80,5% du RAME global annuel. Les résultats de notre étude montrent que 100% des enquêtés orientent le RAME tiré de la vente des produits du manioc dans la scolarisation des enfants et autres besoins familiaux.
En définitif, cette démarche scientifique vient de montrer que les produits du manioc sont fréquemment rencontrés dans la composition de la ration hebdomadaire des ménages et apportent le revenu agricole monétaire familial élevé comparativement aux autres principales cultures vivrières. D'où il est nécessaire de mener une vulgarisation au sein des exploitants et à tous les acteurs concernés visant à améliorer la production et le revenu du manioc
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