Prise en charge de l'hépatite c au Burundi
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: XV-60 f. 29 cm. Year: 2011Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 616.36-002.NDA.P (Browse shelf) | 1 | Available | 5010000366421 |
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
Dans le but d'évaluer l'éfficacité et la tolérance de la combinaison interferon pégylé plus ribavirine dans la prise en charge de l'hépatite chronique C dans la population burundaise, nous avons mené une étude prospective chez 42 patients porteurs d'hépatite virale chronique C sous traitement et suivis au Centre des Maladies Digestives et du Foie (CEMADIF) durant la période allant du 1er Janvier 2009 et 31 Décembre 2010.
La moyenne d'âge de nos patients était de 52 ans sans prédominance de sexe. Le génotype le plus fréquent était le type 4 (78,6%) et la moyenne de la charge virale pré thérapeutique était de 1.092.554 UI/ml avec des extrêmes allant de 113 à 9.718.700 UI/ml.
66,7% avaient une charge virale inférieure ou égale à 800.000 UI/ml (considérée comme faible).
Peu de nos patients (31%) avaient un score de fibrose avancé (supérieur ou égale à F3).
Les effets indésirables ont été les plus fréquents durant les 3 premiers mois de traitement.
Les plus importants étaient les céphalées (28,6%), l'asthénies (28,6%), les myalgies (19%), la fièvre (19%), le prurit (11%), l'anorexie (14%). Les mycoses cutanées aussi (15,4%) mais de survenues tardives (6 derniers mois).
L'insomnie a été la plus fréquente des troubles psychiatriques et est survenue tout au long du traitement : 4,7% au premier trimestre ; 9,6% au deuxième trimestre et 3,8% dans les six derniers mois.L'hémoglobine, les plaquettes et les polynucléaires neutrophiles ont chuté rapidement durant les 2 à 8 premières semaines et se sont stabilisés par la suite. Ces effets ont été bien contrôlés dans la plupart de cas. Seuls 2 patients sur 42 (4,7%) dans les 3 premiers mois et la cause était la thrombopénie.
La modification de dose de la ribavirine a été notée chez 6 patients sur 42 (4,3%) (SI-S12) ; chez 4 sur 31 (13%) (S12-S24) et chez 1 sur 26 (4%) (S24-S48). La cause était l'anémie partout.
Quant à l'efficacité, nous avons trouvé une réponse virologique précoce chez 33 patients sur 42 (78,6%), une réponse de fin du traitement chez 20 patients sur 25 (80%) et enfin une RVP chez 10 patients sur 10 (100%) car aucun cas de rechute n'a été observé.
Cette étude confirme la faisabilité, l'efficacité et la tolérance du traitement de l'hepatite virale chronique C au Burundi.
Un effort est à fournir pour traiter un grand nombre de patients.
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