Le Conseil National de la Communication face à l'accomplissement de ses missions
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Bibliothèque de l'Ecole doctorale | 007 MUK.EX1 (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5090000031529 | |
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Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du Master Complémentaire en Journalisme
Le travail dont nous présentons ici le résumé est une contribution à la promotion des études sur le degré d’indépendance du CNC dans l’exécution de certains de ses missions comme la délivrance de la carte de presse, ainsi que sa part dans l’élaboration des textes et lois régissant la presse au Burundi. Le CNC burundais ne bénéficie pas de confiance des professionnels des médias. Le manque d’indépendance, le mode de nomination des membres et sa composition laissent planer des doutes chez les professionnels des médias sur la capacité de réguler efficacement le secteur comme l’ont relevé bon nombre d’experts. Les cas les plus frappants se sont les débats qui ont entourés la loi régissant la presse de 2013, ainsi que la fermeture de quatre médias en 2015. Face à cette problématique, nous nous sommes proposés d’analyser la façon dont le CNC s’acquitte de ses missions, tout au moins certaines d’entre elles. Nous avons proposés deux hypothèses selon lesquelles : Le CNC accuse un certain nombre de faiblisses, le CNC n’accomplit pas de manier satisfaisante certaines de ses missions.
Notre travail comprend trois chapitres : Le cadre théorique et définition un certain nombre de concepts, présentation du conseil national de la communication en revenant sur son fonctionnement et son cadre légal, les perceptions des professionnels des médias et des présidents du CNC anciens et actuels, conclusion générale.
Toutes analyses faites, nos hypothèses ont été confirmées. Alors que la carte de presse est expressément prévue dans les textes de loi sur le CNC de 2007, alors que tout le monde s’accorde sur son importance, le CNC n’a pas encore délivré le document. S’agissant des missions de délibérer sur toutes les questions intéressant la presse et de donner des avis et considérations sur tous les projets et propositions relatifs aux activités de la presse, nous nous sommes focalisés sur les débats qui ont entourés l’élaboration et la promulgation de la loi de 2013 sur la presse au Burundi. Alors que le CNC aurait dû être en ligne pour faire des propositions comme les lois le lui commandent, il s’est cantonné dans un silence prudent, laissant la société civile, les professionnels des médias, les hommes politiques, et même les diplomates alimenter les débats. Au terme de ce travail des recommandations ont été émises. D’abord le CNC devrait faire preuve de plus de détermination pour mieux accomplir sa mission. L’autre recommandation est que dans le projet de révision de la loi régissant la presse dont il est question ces temps, à en croire le président du CNC, une attention particulière soit portée sur les dispositions qui hypothèquent l’indépendance du CNC comme les nominations de se membres par le seul pouvoir exécutif possibilité de renouvellement de leur mandat, sa durée et sa révocabilité. Une loi améliorée permettant au CNC de remplir ses missions.
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