Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine.

RESUME,

Le district sanitaire constitue l'unité opérationnelle la plus périphérique et a pour principale missionla gestion des soins de santé primaires.Il n'y avait une fréquence élevée des pathologies respiratoires en Afrique et en risque de mortalité en l'absence d'une prise en charge des maladies respiratoires dans les structures des soins du disrict sanitaire de Matana
Il s'agit d'une sujet étude rétrospective portant sur 1936 patients aduldes ayant consulté dans les structures de soins du district sanitaire de Matana pour une pathologie respiratoire sur une période de 6 mois (du 1 er juillet au 31 décembre 2015)
Dans notre série,nous revelons les constatations suivantes:
-les pathologies respiratoires représentent 13,2% des malades ayant consulté pendant la période d'étude.34% sont des hommes et 66% des femmes,
-les infections respiratoires aigües représentent 72,15% de l'ensemble des pathologies respiratoires,
-la pneumonie est diagnostiquée dans 18,48% des cas et seulement 13 patients sur 358 patients ont été hospitalisés,
-la suspicion de la tuberculose pulmonaire représente 2,38%,sa confirmation bactériologique est de 0,51% des cas;
-parmi les pathologies respiratoires chroniques,seul l'asthme est diagnostiqué avec 11 ,62% des cas de pathologies respiratoires,
-la numérisation formule sanguine est demandée dans 1,95% des cas depneumonie et dans 5,23 % des cas d'IVRI sauf pneumonie,
-la radiographie pulmonaire est demandée dans seulement 1,11% des cas de pneumonie et 2 % des cas d'IVRI sauf pneumonie.
-la prescription des antibiotiques se fait de façon abusive :87,76% chez les IVRS er 95, 93% chez les IVRI sauf pneumonie.
Conclusion:Les infections respiratoires aiguës sont les plus nombreuses,souvent de diagnostic non précis,elles sont caractérisées par un abus d'antibiothérapie.Une mise à niveua des prestataires et une promotion des guides ou protocoles thérapeutiques sont nécessaires pour éviter des résistances et un gaspillage des biens limités.