Connaissances , attitudes et pratiques des médecins généralistes de la mairie de Bujumbura sur l'épilepsie : étude transversale descriptive de 2 mois
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Faculté de Médecine | 616.853.IRA. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5040000039469 | |
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Bibliothèque Centrale | 616.853.IRA. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000143671 |
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
BUT: Contribuer à l'évaluation des connaissances,attitudes et pratiques mis en œuvre par les médecins généralistes face à l'épilepsie.
PATIENTS ET MÉTHODES: Il s'agit d'une étude transversale descriptive des connaissances,attitudes et pratiques des Médecins de la Mairie de Bujumbura sur l'épilepsie. Notre étude s'étendait sur une période de 2 mois,allant du 02 juillet au 31 aout 2018.
RÉSULTATS: Notre étude a porté sur 105 médecins.Leur âge moyen était de 32,49 ans avec un sex-ratio de 1,6 en faveur des hommes.88,57 avaient une ancienneté de moins de 5 ans dans l'exercice de la profession.12,38% des médecins interrogés disaient avoir une correcte formation sur l'épilepsie, 49,9% définissaient bien l'épilepsie.Parmi les 84,76% qui ont assisté à une crise,86,6% avaient assisté à des convulsions,73,3% à une perte de connaissance brutale.80,95%,avaient pensé que les tumeurs du cerveau étaient la principale cause de l'épilepsie (80,95%),suivi du traumatisme de la tête (77,14%);de l'infection du cerveau(74,2%) et 71,4%le fait d'être né en état de mort apparent.28,57% des médecins pensaient au manque de sommeil comme facteur déclenchant,suivi d'un arrêt des médicaments (21,90).
70,48% disaient que l'épilepsie est curable. Parmi les attitudes faites lors d'une crise;80,9% protégeaient la tête,77,14% éloignaient les objets et 54,28% mettaient une abaisse langue dans la bouche. 43,81% prescrivaient en premier lieu la dépakine et 37,14% donnaient la Phénobarbital.Pour arrêter le traitement,52% faisaient un arrêt progressif.Lors de l'échec du traitement,52% faisaient un arrêt progressif.Lors de l'échec du traitement,61,90% referaient les patients au spécialiste,42,85% changeaient de molécules,36,2% associaient d'autre molécules;30,47%augmentaient la dose.
CONCLUSION :L'épilepsie est un problème de santé publique de par le monde entier.Les résultats de notre étude ont mis en exergue des lacunes dans les connaissances et pratiques des médecins.La correction de ces lacunes ainsi que l'éducation thérapeutique des patients épileptiques aideraient à améliorer sa prise en charge.
MOTS CLÉS: Attitudes-connaissances-pratiques-épilepsie-médecins généralistes.
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