Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.

RESUME,

Le parc National de la Rusizi (PNR),une des aires protégées du Burundi,a été instauré dans le souci de préserver la biodiversité unique au Burundi.Aujourd'hui,le PNR est sous menaces des changements climatiques et des activités anthropiques,ce qui entraine une dégradation importante de la biodiversité et la perte de plusieurs espèces.Cette étude a pour objectif global d'installation d'un système de suivi de la dynamique des habitants,des populations et des espèces dans la gestion du PNR.
C'est dans cette optique qu'il a été tracé un tracé un transect permanent s'étendant sur 1 km de façon à traverser les différents types d'habitats .Six sites ont été choisis sur la localité de Rutunga.La collecte des données fliristiques et dendrométriques ainsi que la planification de la litière ont été réalisés sur des sites de superficie de 2500m2 chacun en fonction de l'homogénéité de la végétation.
A l'issue de cette étude,160 espèes réparties dans 100 genres et 41 familles ont été identifiées .Les dicotylédones (79,38%) dominent largement sur les les monocotylédones (20,62%).Les familles des fabaceae (20,63%) poaceae (14,38%) et astreraceae (10%) sont les plus dominantes .Les sites Rutunga I (99espèces )et Rutunga III (97 espèces) présentent beaucoup d'espèces par rapport aux autres sites.Cela montre que les habitats de notre zone d'étude sont biodiversifiés.Les valeurs de l'indice de sorensen (0,64<Cs<0,72) ainsi que le regroupement hiérarchique des habitats prospectivés témognent la faible variabilité et des habitats de notre zone d'étude.La proportion des phanérophytes (40,82% du spectre pondéré ) rappelle le caractère forestier que prtait,jadis,le parc.Le taux relativement élevé des thérophytes (27,55% du spectre pondéré)tient à leur pouvoir de dissémination et d'adaptation aux mauvaises conditions tandis que le taux des chaméphytes (20,41% duspectre pondéré) témoigne du caractère xérophile de la flore de notre zone d'étude .Les espèces largement répandues (41,8%) ont une grande distribution,preuve de la dégradation de la végétation de la plaine de la basse Rusizi qui va croissant ces derniers jours.Le taux non négligeable des espèces soudano-zambéziennes (24,47%) prouve que notre zone d'étude est au carrefour de plusieurs régions phytogéographiques.L'analyse de l'élément base soudano-Zambézien montre que les espèces sodano-Zambéziennes à dominance orientale compte à elles seules 13,04% des espèces soudano-Zambéziennes.Cela traduit que notre zone d'étude garde encore un bon nombre d'espèces du domaine oriental dans lequel elle est implantée.
Les habitats de la zone d'étude montrent en commun une flore caractérisant les milieux perturbés et les causes de dégradation sembent être les mêmes.Dans tous les sites,le pacage du bétail ,la coupe illicite d'hyphaene et de biens d'autres ligneux ains que la variabilité climatique de ces derniers jours compromettent l'évolution de la végétation.Preuve que les actions anthropiques sont défavorables à l'évolution progressive des habitats du PNR.Cette dernière paraît avoir atteint des stades différents selon les sites.En effet,les bosquets à Hyphaene ,à commiphore et à Euphorbia se réduiraient en forêt à commiphora et à Euphorbia non concernée par les exactions anthropiques si rien n'est fait pour les endiguer.En régime de protection stricte,presque tous les sites sauf le premier et le quatrième évolueraient en bosquets à hyphaene,à commiphora et à Euphobia avec un couvert herbacé entre bosquets dominé par Brachiaria
Mots clés:situation de référence,dynamique,habitat,Parc National de la Rusizi.