Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences Economiques et Administratives
Option : Economie Rurale

RESUME,

L'agriculture est le secteur poumon de l'économie burundaise,elle occupe 90% des recettes d'exportation.C'est à cet effet que le gouvernement Burundais a entrepris plusieurs politiques de développement du secteur agricole et rural qui ont abouti à certains programmes tels que le cadre stratégique de Lutte contre la pauvrété (CSLP) le plan National d'investissement Agricole (PNIA),etc.A travers ces politiques le secteur agricole constitue un levier de croissance auquel la filière horticole participe activement .
Dans les zones péri urbaines où les conditions édapho-climatiques sont favorables,la culture de la tomate se développe et en particulier s'insère facilement dans les habitudes alimentaires des urbains.
Aujourd'hui,plus qu'avant,la filière tomate s'affirme comme un important secteur de création d'emplois et de lutte contre la pauvrété.Ce secteur de production crée de nombreux emplois en milieu rural et génère des revenus substantiels pour les jeunes,les femmes et les hommes.
Cette création de revenu se fait à travers la chaine de la valeur qui fait intervenir un éventail d'acteurs allant de la production jusqu'à la commercialisation.
En considération de cette situation,nous avons mené une recherche avec comme objectif contribuer à l'analyse de la chaine de la filière horticole en en prenant comme étude de cas l'analyse de la chaine de valeur de la tomate en commune ISARE.
A travers l'analyse empirique des données recueillies auprès des différents acteurs directs de cette filière qui sont les producteurs et les vendeurs regroupés en collecteurs et détaillants,les résultats obtenus montrent que ces acteurs possèdent des niveaux de rentabilité différents.
Ainsi,l'analyse financière montre que:les producteurs ont un ration de rentabilité de 71.28%,avec 59,27%et 48,57%respectivement pour les collecteurs détaillants.
Ces niveaux de rentabilité sont liés aux contraintes auxquelles les différents acteurs font face.Il s'agit entre autre les contraintes liées à la consrvation,au transport de la tomate et le manque d'encadrement agricole qui affectent négativement la rentabilité des différents acteurs.
Avec des activités de production qui sont conduites par les hommes en particulier et les activités commerciales spécifiques aux femmes,nous constatons une certaine spécialisation liée au genre pour la filière tomate
En définitive,la filière tomate reste une filière rentale auprès des différents acteurs de même pour les femmes que pour les hommes.Néamoins,les défis liés à la conservation,au transport de la tomate et le manque d'encadrement agricole en sont une série des contraintes que les différents intervenants sont appelés à lever pour permettre la rentabilité durable de la filière.
Mots clés:Chaine de valeur,filière;rentabilité,acteurs de la filière tomate.