Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME,

L'introduction des antiréroviraux est une étape importante dans l'amélioration de la prise en charge thérapeutique des patients infectés par le VIH mais leur toxicité constitue un obstacle important à l'observance entrainant finalement une défaillance du traitement et une résistance virale.
Il s'agit d'une étude rétrospective qui s'est étalée sur une période de trois ans (du 1 er janvier 2014 au 31 Décembré 2016).L'objectif général était d'étudier le changement de traitement de traitement antirétroviral chez les PVVIH dû à leur toxicité suivies au CPAMP (CHU-Kamenge).
235 changements de traitement AVR toutes causes confondues ont été enregistrés chez 2157 patients sous AVR,la toxicité était la première cause de changement de traitement AVR (123 cas) soit une fréquence de 5,7% et représente 52,3% des changements thérapeutiques.La prédominance féminine a été notée avec 63,4% des cas,l'âge avancé constitue un facteur de risque et les sans professions représentaient 39% des cas .La combinaison à base de AZT+3TC+NVP a été la plus utilisée dans 40,65% des cas et 56,9% des cas et 56,9% des effets secondaires ayant condui au changement de traitement AVR apparaissent après 18 mois de traitement.L'anémie a été notée dans 31,7%,l'AZT a été incriminée dans tous les cas et elle a été subdivisée par TDF (31cas) et ABC (9 cas).Les manifestations neuro sensorielles représentaient 23,2% des cas,L'EFV a été incriminé dans tous les cas et il a été substituée par la NVP dans la majorité des cas.D'autres manifestations secondaires ont été bonne dans 91,8% des cas après de traitement antirétroviral.
La toxicité représentait la première cause de changement de traitement AVR,L'AZT et EFV étaient les molécules les plus incriminées dans la survenue de ces effets secondaires
Mots clés: Antirétroviraux-Toxicité-changement de traitement-CHU--Kamenge.