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Exil et maquis comme ressources du conqête du pouvoir au Burundi

Published by : Université du Burundi, faculté des lettres et sciences humaines, département d'histoire (Bujumbura) Physical details: IX-99 f. 30 cm. Year: 2018
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Memoire Memoire Bibliothèque Centrale
329.3 HAK (Browse shelf) 1 Not for loan 5010000496548

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Histoire. Option : science politique

RESUME,

Le présent travail porte sur léexil et le maquis analysés comme des ressources pour la conquete du pouvoir au Burundi. Il s'articule sur trois chapitres entourés d'une intoduction et d'une conclusion.
En effet, dans un premier temps, nous essayons d'élucider les concepts qui contournet notre sujet. Nous constatons que l'exil est un phénomène qui s'est observé au courant des années 65 après la chute de la monarchie. Cette dernière sera suivie par des régimes issu des coups d'état qui accentuent ce phénomène. La condition d'exilés ( frustration, pauvreté, etc.) a poussé certains d'entre eux à gagner le maquis. Nous avons constaté que ces deux notions (exil et maquis) peuvent engendrer la création de la rébellion et la violence qui s'en suit.
Dans un deuxième temps, nous retraçons l'Histoire de la mobilité forcée, une mobilité forcée qui engendra le phénomène de l'exil et du maquis dans une certaine mesure. Nous montrons par exemple que le FRODEBUa été fondé par des personnalités qui ont connu l'exil et qui ont par la suite conquis le pouvoir lors des élections de 1993. La situation se détériora toutefois avec la mort de Melchior Ndadaye. Cet assassinat sera suivi par la persistance du phénomène de maquis (naissance du CNDD-FDD).
Enfin dans un troisième temps, nous dégageons adoptées pour accéder au pouvoir. Il s'agit ici de souligner les effets de l'exil et du maquis accompagnés de l'ethnisme et de la violence politique comme ressource de la conquete du pouvoir. Ensuite, en plus de ces deux éléments, une autre stratégie plus douce fut adoptée, celle de conquete du pouvoir par accords et négociations. Il faut noter ici que ces accods et négociations sont le résultat de l'exil et du maquis ( dimension productive de la violence).

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