Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme d’Ingénieur Industriel. Option : Agriculture.

RÉSUME,

Notre travail intitulé ˂˂ Contribution à l'étude de la part du haricot dans les revenus des ménages de la commune Mugina en province de Cibitoke ˃˃ avait pour objectif de voir la part du haricot dans les revenus des ménages au Burundi et plus particulièrement en Commune Mugina.

En vue d'atteindre cet objectif, nous avons mené une enquête par un questionnaire auprès de 100 exploitants bien répartis sur dix collines se trouvant dans les cinq zones composantes de la Commune Mugina. Nous avons aussi cherché des informations auprès des institutions et directions comme par exemple l'ISABU et DPAE œuvrent en province Cibitoke.

L'analyse des résultats montre que 91% de nos enquêtés ne fertilisent pas la culture du haricot tandis que seul 9% en fertilisent. Le manioc vient en premier lieu dans la production des cultures vivrières en 2016 avec 61.99% et le haricot occupe la cinquième position avec 1,36% de toute la production vivrière. La production du haricot en 2016 est estimée à 443kg/ha et celui du haricot volubile était de 523Kg/ha. Le haricot représente 2.54% des recettes communales avec 735435Fbu/an et 45700Fbu par ménage par un an contre 97.21% avec 28121241Fbu provenant des autres sources. Les résultats montrent aussi que la majorité des enquêtés (60%) utilise l'argent provenant du haricot pour l'achat des autres nourritures et la minorité des enquêtés (6%) l'utilise pour la production agricole. La majorité des enquêtés (60%) propose l'usage du fumier comme remède pour augmenter la production du haricot tandis que la minorité des enquêtés (4%) proposent l'usage des variétés sélectionnées plus productives étant donné que seulement 9% des enquêtés qui appliquent de la fumure organique ne se lamentent pas sur la production obtenue compte tenu de la superficie exploitées.
En définitif, l'usage du fumier de ferme, la formation de la population en rapport avec les bonnes techniques culturales et leur adoption ainsi que le bon choix de la variété contribueraient visiblement dans le relèvement de la production du haricot et des revenus.