Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome

Résumé,

Il est évident que l'économie burundaise repose sur l'agriculture et l'élevage. Le secteur d'élevage connait de plus en plus des problèmes liés au morcellement excessif de l'exploitation familiale causé par la croissance démographique, ce qui entraine par conséquent une régression progressive de parcours naturels.

En effet, la surpopulation entraîne une mise en culture des terres (même marginales) jadis réservées aux parcours naturels, d'où la réduction des espaces paturables voir même leur disparition. La remédiation à ce problème serait de recourir à l'élevage caprin étant donné que la chèvre est moins exigeant au point de vue alimentation.

Notre travail avait pour but d'étudier les potentialités de valorisation de l'élevage caprin dans la region de kirimiro. Il ressort de ce dernier que les potentialités sont en abondance car la zone est favorables aux cultures fourragères associables avec les cultures vivrières. En effet, 76% des enquêtés ont installés des cultures fourragères et la production a été bonne. Des résidus et sous-produits de culture sont utilisés par 96% des enquêtés mais ils sont utilisés à un niveau faible. Une grande partie de ces derniers est jetée dans compostières ou utilisée pour le paillage des caféiers.

Ii est ivident que les éleveurs sont consients de la facilité rencontrée dans l'élevage caprin car ce dernier est représenté à 47,3% de tous les animaux enquêtés alors que les autres espèces (bovins, ovins porcins et volailles) sont toutes représentées à 52,3%. Néanmoins, le mode d'élevage n'est pas bien maitrisé, d'où un besoin de mise à niveau des eleveurs se fait sentir pour relever le niveau de production.