Contribution à l'étude des détresses respiratoires néonatales au CHUK. Etude prospective menée du 1 er avril au 30 septembre 2018.
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() |
Bibliothèque Faculté de Médecine | 616.2IRA (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000192433 | |
![]() |
Bibliothèque Centrale | R.616.2 IRA. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000241537 |
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME,
But : Contribuer à l’étude des détresses respiratoires néonatales au centre Hospitalo-universitaire de Kamenge.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude prospective descriptive des nouveau-nés hospitalisés pour détresse respiratoire au sein de l’unité de Néonatologie au CHUK pendant la période d’étude allant du 1er avril au 30 septembre 2018. Les données ont été collectées grâce à une fiche préétablie et confectionnée à cet effet. La saisie et l’analyse statistique ont été faites grâce aux logiciels : Word 2010, Excel 2010, et Epi-infoTM 7.2.1.0
Résultats
La fréquence a été de 46,34% de l’ensemble des hospitalisations.
Les nouveau-nés de moins de 7 jours sont les plus touchés soit 96,05% des cas avec une prédominance masculine (53,95%), le sex-ratio étant de 1,17.
On observe une fréquence de 65,79% chez les prématurés contre 34,21% des nouveau-nés à terme.
Les signes cliniques dominants étaient : le battement des ailes du nez dans 94,74%, le tirage intercostal dans 90,79% et la tachypnée dans 85,52%.
Les principales étiologies retrouvées sont : l’infection néonatale (34,21%), la souffrance périnatale (13,16%), la maladie des membranes hyalines (11,84%).
Les mesures thérapeutiques s’étaient majoritairement résumées à : une aspiration oronasopharyngée dans 77,63%, une oxygénothérapie dans 100% et une antibiothérapie probabiliste dans 89,47%.
L’évolution était bonne dans 67,11% des cas et le taux de mortalité était de 32,89%.La détresse respiratoire représentait la première cause de mortalité néonatale dans 56,82%.
Conclusion : La détresse respiratoire est un véritable problème de santé publique, elle constitue la première cause de mortalité néonatale. L’amélioration des conditions de vie, un bon suivi de la grossesse, la bonne collaboration entre l’obstétricien et le pédiatre peuvent contribuer à réduire cette fréquence et par là le nombre de décès en période néonatale.
Mots clés : Détresse respiratoire néonatale, étiologies, prise en charge.
There are no comments on this title.