Epidémiologie et prise en charge de la douleur aux urgences d'un hôpital de district du Burundi. Cas de l'hôpital de district Muyinga Muyinga.
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura ) Physical details: XIII-77 f. 30 cm. Year: 2019Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | R.616.8 KWI. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000241384 |
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Objectif : Etudier la douleur et sa prise en charge dans le service des urgences de l’hôpital de district
Muyinga.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude descriptive et prospective, réalisée dans le service des
urgences de l’hôpital de district Muyinga (Burundi) sur une période de deux mois (de Novembre à
Décembre 2018) et concernant 3479 cas admis pour douleur.
Résultats : Pendant la période d’étude sur 4241 patients qui ont consulté aux urgences de l’hôpital de
district Muyinga, nous avons colligés 3479 cas de douleur soit une prévalence de 82,03%. Il y avait
une large prédominance féminine (sex ratio de 0,54), un âge moyen de 20,05 ans (3 jours - 100 ans)
et une protection sociale a été retrouvée chez 91,7% des cas. 60% de cas vivaient dans la commune
de Muyinga et une grande affluence du service en début de semaine et pendant la journée a été
observée. La douleur n’a été évalué que subjectivement. Elle était aiguë dans 80,49% des cas,
céphaliques dans 40% des cas, due à une infection dans la moitié de cas (50%) avec une cohérence
diagnostique de 76,80 %. Le paludisme a été l’antécédent médical le plus retrouvés chez 69,87% de
cas et un examen biologique a été réalisé chez 93,3% des cas. Le délai de prise en charge était en
moyenne de 25 minutes (0 mn à 434 mn).
Nous avons retrouvé un taux d’automédication de 22,2% des cas à base d’antalgiques de pallier I dans
70,05% de cas. Une technique non médicamenteuse à base de distraction et relaxation avait été
également réalisée avant l’arrivé aux urgences dans respectivement 76,48 % et 44,20% des cas. 2225
cas ont reçu au moins un antalgique durant la prise en charge soit 63,95% des cas. Le délai
thérapeutique moyen était de 79mn (5 mn à 979 mn) et significativement lié au secteur des urgences
(p < 0,01). Les médicaments utilisés étaient les non morphiniques (89,80%), les morphiniques
(1,90%) et les Co analgésiques (23,3%). Les moyens non médicamenteux à base de distraction et
relaxation avaient été réalisés aussi (25,8%).
Le traitement n’a été réévalué que subjectivement; 58,98% des cas estimaient avoir été soulagé
malgré un taux d’hospitalisation de 68,5% liée en grande partie à la pathologie causale.
Conclusion : L’étude a montré que la douleur est un symptôme assez fréquent dans les services des
urgences et devrait être considéré comme un des signes vitaux. Sa prise en charge correcte doit être
en grande partie liée à la qualité et à la précocité de son évaluation.
Mots clés: Douleur - Service des Urgences – étude prospective
Mots clés: Douleur- Service des Urgences- étude prospective
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