Mortinatalité dans le service de gynéco-obstétrique du CHUK de 2014 à 2017. Une étude rétrospective à propos de 163 cas.
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Bibliothèque Centrale | R.618.439.NDU. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000241582 |
Mémoire soutenu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Spécialiste en Gynécologie-Obstétrique.
Résumé,
Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur les cas de mortinatalité rencontré dans le service de gynéco-obstétrique du CHUK du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2017. Pendant cette période la fréquence de la mortinatalité par rapport aux accouchements a été de 1,8%. La mortinatalité se voit surtout chez les mullipares entre la 28ème et la 37ème semaine de gestation. Les principaux facteurs de risque associés à une mortinaissance étaient :
La non-fréquentation de la CPN ou l'insuffisancee des CPN avec respectivement 23,93% et 21,47%.
- La multigeste avec 50,31%
- Les nullipares avec 36,20%
- Le sexe du nouveau-né masculin avec 60,74%
- Le poids de naissance inférieur à 2500 grammes entre 28SA et 37SA avec 50,48%
- Les conditions socioéconomiques défavorables (cultivateur 34,96%).
Le diagnostic étiologique reste le plus souvenir décevant : sur les 163 cas que nous avons répertoriés, 39,26% des cas de la mortinatalité reste inexpliquée.
Les principales causes ont été : l'hypertension artérielle soit associée à l'HRP (7,36%) ou la prééclampsie (11,66%). La rupture utérine avec 7,36%) et SFA chronique avec (7,36%). Le mode d'accouchement était principalement l'accouchement par voie basse chez 95 patientes (58,28% ). La césarienne n'a été pratiquée que dans 68 cas (41,71%).
Au vu des résultats, la mortinatalité demeure préoccupante. La plupart des étiologies et facteurs de risque étaient estimés évitables par une bonne survaillance de la grossesse et du travail d'accouchement ce qui permettra une amélioration de ce pronostic
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