Impact des facteurs anthropiques sur les mammifères des aires protégées du Burundi cas de la réserve naturelle forestière de Kigwena en commune Rumonge
| Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire
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Bibliothèque Centrale | 502.72 KWI. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000590246 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, agrégé de l'Enseignement secondaire en Biologie
RESUME,
Au Burundi, la pression démographique est particulièrement forte sur l'ensemble du territoire et explique la croissance exponentielle des besoins en ressources naturelles et en terres agricoles donnant lieu à des incursions dévastatrices dans beaucoup d'aires protégées. Dans le but de contribuer à la protection de la biodiversité en général, et de la faune mammalienne en particulier une étude sur l'impact des facteurs anthropiques sur les mammifères de la Réserve Naturelle Forestière de Kigwena a été menée entre septembre 2015 et mars 2016. L'approche méthodologique adoptée a consisté en des observations directes sur terrain d'une part et d'une enquête à l'aide d'une série de questionnaires d'autre part. Les résultats de l'étude ont montré que la RNFK fut un réservoir d'un grand nombre de mammifères en individus et en espèces. Il y a un siècle cette zone abritait 26 espèces de mammifères réparties en 23 genres. 14 familles et 6 ordres. Il a été remarqué qu'au fil des années, il s'opère une régression de la biodiversité mammalienne de la zone d'étude. Ainsi, actuellement, 12 espèces sur les 26 ayant eu à coloniser la réserve ( soit 46,15% ) sont devenues introuvables en un siècle dans la zone d'étude. Ces espèces sont réparties en 10 genres, 6 familles et 3 ordres. Actuellement, les carnivores et les rongeurs sont dominants dans la RNFK avec respectivement 4 espèces pour chacun: Genetta genette, Mellivora capensis, Canis adustus, Felis aurata et Cricetomys gambienus, lemniscomys striatus, Rattus rattus, Hystris cristata Les primates se représentent par 2 espèces ( Cercopithecus aethiops rt Papio anubis ), mais les lagomorphes, les chiroptères et insectivores sont rares avec une seule espèce pour chacun. La rareté des mammifères est due à un accroissement excessif de la population qui a pour conséquence la destruction des biotopes: défrichement cultural, les feux de brousses, le surpâturage, la villagisation, le sciage et la carbonisation. La rareté des mammifères est également causée par la chasse pratiquée depuis fort dans la RNFK pour des motifs divers: chair, médicament; vol des animaux domestiques, habillement, ravageurs des champs etc. A la fin de l'étude, il a été recommandé aux futurs chercheurs d'entreprendre une étude de la dynamique et de l'écologie des espèces devenues rares pour de probables réintroductions.
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