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Contribution à l'étude éthnozoologique et enjeux environnementaux des isoptères cas des termites de la forêt claire de Rumonge en commune Rumonge

Published by : Université du Burundi, Institut de Pédagogie Appliquée, Département de Biologie (Bujumbura) Physical details: VII- 40 f. ill. ; couv.ill. en coul. 30 cm. Year: 2017
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Memoire Memoire Bibliothèque Centrale
595.732. NKE. (Browse shelf) 1 Not For Loan 5010000590383

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, agrégé de l'enseignement secondaire en Biologie

RÉSUME,

Ce travail est une contribution à l'école ethnozoologique des isoptères ( cas des termites ) et enjeux environnementaux. Il a été mené dans la foret claire de Rumonge en commune Rumonge pendant 8 mois sur 7 sous-collines qui se partagent la foret claire de Rumonge à savoir. Kivemerungu, Mwagu, Muhanda, Nyabigonzi, Gitwe, Nyakoza et Makombe. La collecte des données s'est réalisée en deux phases à savoir l’enquête au moyen d'un questionnaire, le calcul des densités des termitières et la récolte des échantillons. A l'issue de la collecte des données sur terrain, trois espèces de termites ont été identifiées dans la zone d'étude. Il s'agit: Pericapritermes sp; Cubitermes sp et Pseudacanthotermes sp appartenant à la famille des Termitae et aux sous-familles des Termitinae et Macrotermintinae. PArmis ces espèces, une seule est comestible: Il s'agit de Pericapritermes sp. Localement appelée ‹‹ Ingorogoro ››. le constat a été que l'entomophagie n'est pas une pratique courante dans la zone d'étude tel que révélé par 87,5% des enquêtés. Par contre les enquêtés ( 95% ) apprécient beaucoup les champignons qui poussent sur les termitières, c'est pourquoi l’intérêt des termitières est plus lié à leur productivité en champignons. L'une des espèces inventoriées ( pseudacanthotermes sp) d'ailleurs a été appelée ‹‹ termites champignonnistes ›› car ces derniers cultivent des champignons. Les différentes espèces de termites recensées ont été surtout rencontrées dans une partie de la foret à Brachystegia secondarisée, dans les zones défrichées et dans les savanes riveraines. Leurs termitières sont soit épigées, soit hypogées. Les densités des termitières et les productions de champignons associées varient d'une colline à une autre. Ainsi par exemple, les plus fortes densités de termitières ont été observées sur la colline Kivemarungu, soit un total de 46 termitières et une production de 96,5 kg de champignons en moyenne. Les plus faibles densités et les plus faibles productions en champignons s'observent sur la sous-colline Gitwe soit respectivement 6 termitières et 10kg. Les autres collines occupant des situations intermédiaire. En ce qui concerne l'impact des termites sur l'environnement, l'étude a révélé que les termites jouent un rôle important sur le plan pédologique, du fait qu'ils interviennent dans le recyclage de la matière et dans la fertilisation du sol. Les plantes se trouvant sur les sols des termitières sont remarquables par la couleur vert-foncé de leurs feuilles; signe caractérisant un sol fertile. Ce qui n'est pas le cas pour les plantes vivant en dehors des termitières. A la fin du présent travail, il a été recommandé aux chercheurs de continuer les recherches approfondies pour constituer une base de données sur la systématique et l'ethnozoologie des isoptères de toutes les forets claires du Burundi, en général et de la foret claire de Rumonge, en particulier.

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