Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant et aide-soignant sur le risque de trasnmission des hépatites virales B et C en milieu hospitalier. Cas du CHUK et de l'hôpital Ijenda
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura ) Physical details: XIII-60 f. 29 cm. Year: 2020Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
Introduction :Les hépaties virales B et C constituent un problème de la santé publique et constituent aussi un risque professionnel important pour le personnel de santé.Notre étude avait pour objectif général d'évaluer les connaissances ,attitudes et pratiques du personnel soignant et aide-soignant relatives au risque de contamination virale B et C. en milieu hospitalier.
Méthodologie:Il s'agissait d'une étude descriptive et analytique transversale qui a été menée dans deux structures hospitalières (hôpital ijenda et centre hosptalo-universitaire de Kamenge <<CHUK >> sur une période de 2 mois du 1er Novembre 2019 au 31 Décembrfe 2019.un échantillon représentatif de 196 participants a répondu à notre questionnaire.
Résultats:L'âge moyen était de 32+-1 ans,l'anciennette professionnelle était de moins de 5 ans,plus de la moitié avait un niveau universitaire,les produits contaminants manipulés étaient le sang dans 99,49% des cas,les liquides de ponction dans 67,7% et le ligne souillé dans 60,31% .
Les facteurs de risque decontamination évoqués par nos enquêtés étaient les prélèvements et les ponctions.Les connaissances sur les modes de contamination n'étaient pas suffisantes,seulement 40,3% étaient vaccinés contre le VHB dont 36,1% provenaient du CHUK et seulement du CHUK et seulement 4,1% étaient de l'hôpital Ijenda.
Les précautions universelles étaient respectées.
Conclusion:Le risque de transmission des hépatites virales B et C en milieu de soins est insuffisamment pris en compte.
L'instauration des services de médecine du travail ou la création des équipes de gestion des AES pourraient contribuer à l'amélioration des conditions de travail et surtout à la vaccination obligatoire et généralisée contre le VHB.
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