Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Langues et Littératures Africaines

Résumé,

Le choix de ce sujet a été motivé par notre soif de savoir et de vérifier les informations que nous avions dès le jeune âge à propos de l'art divinatoire.

En effet, la divination est un phénomène qui m'a frappé dès mon jeune âge, et le sens du secret attaché à ce drnier ne m'a pas permis d'avoir des informations y relatives. Je suis né et grandi dans une régionnn de sorciers où les gens fréquentaient souvent les devins-guérisseurs, mais finalement, je n'ai pas pu connaître le sort de tout cela.

Par la présent travail, j'ai voulu connaître les secrets de ce métier qualifié de noble à l'époque, les raisons des fréquentations massive de gens, les rites des grands traitements et les méthodes thérapeutiques qui sont alloués à cette fin.

Aussi, conscient que notre formation en langues et littératures Africaines dans le domaine de l'anthropologie a beaucoup insisté sur les valeurs du patrimoine culturel des Barundi, un approfondissement en la matière est d'une nécessité impérieuse au profit des générations futures.

Ainsi, tout notre travail a été guidé par notre souci de pénétrer le mystère de l'art divinatoire et les thérapeutiques qui l'accompagnent.

Nonobstant, on a dégager l'aspect socioculturel de la région de Muramvya spécialement dans la commune de Mbuye comme plate-forme de notre travail pour deux raisons essentielles :

D'une part, la région de Muramvya a été la cour royale sous la monarchie. C'est une région qui a connu une grande part de l'histoire depuis le règne des rois jusqu'à la première République, et surtout dans les activités de la cour royale lors de l'intronisation des rois comme à la fête des prémices. Les cérémonies relatives à la divination y avaient une part importante.

D'autre part, en tant que natif de la même province et surtout la commune de Mbuye qui a servi d'enquête, je vois ici et là que des pratiques du genre existent encore.

En définitive, les enquêtes nous ont conduits à vérifier si les pratiques de "kubandwa" et "Guterekera" qu'on utilisait pour des fins thérapeutiques existent encore aujourd'hui dans la mentalité des Barundi en général et dans la population de la commune de Mbuye en particulier.