Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'enseignement secondaire en biologie

RÉSUME,

Le travail a porté sur les plantes médicinales de la commune Mpanda. L'objectif global était de contribuer à la connaissance des plantes médicinales au Burundi. La méthodologie poursuivie est celle d’enquête auprès des population locales et d''analyse de données de terrain.
Au total,69 espèces médicinales réparties en 34 familles avec la dominance des Magnoliopsida (63 espèces) sur les Liliopsida (6espèces) ont été inventoriées. Quant à la richesse spécifique des différentes familles recensées en commune Mpanda, la famille des Asteraceae est la plus riche avec 8 espèces par rapport aux autres. Pour les types morphologiques, l'élément ligneux est beaucoup représenté avec 62,31% par rapport à l'élément herbacé qui n'a que 36,69%. Les plantes médicinales de la commune Mpanda se répartissent en plusieurs formes biologiques et parmi elles, les Phanérophytes domines à 46,37% suivis des Chaméphytes avec 20,28%. Du point de vue ethnopharmacognosique, les organes de la plante largement utilisés sont surtout les feuilles avec 75% grâce au phénomènephotosynthétique qui élabore les différents types de principes actifs utilisés en médecine traditionnelle. Les modes de préparation adoptés sont variés et parmi eux, la voie orale est la plus utilisée avec un pourcentage de 72,36% suivie de la voie anale à 9,27%. Les maladies traitées sont souvent celles du tube digestif ( dysenterie, cholera, parasitoses intestinales) avec 25 espèces ( Microglossa pyrifolia, Senecio mannui, Bridelia brideliifolia, Dissotis brazzae, Pavetta ternofolia, Thunbergia alata, Harungana madagascariensis, Momordica faetida,Guizotia scabra, Securidaca longepedunculata, Harungana madagascariensis, Tragia brevipes, Moesa laceolata, Tetradenia riparia, Prunus africana, Dodonea viscosa, Clerpdendrum mycoides, Solanum aculeastrum, Vernonia amygdalina, Senecio maranguensis, Bridelia brideliifolia, Pavetta ternifolia, Cyathula uncinulata, Microglossa pyrifolia, justifia flova) soit 24,75% suivies de celles des autres maux avec 23 espèces soit 22,77%. Selon nos enquêtes, une plante peut être utilisée pour constituer une recette médicamenteuse de plusieurs maladies.