Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de"Licencié en Langues et Littératures Africaines.

RÉSUME,

Les hommes sont dans la caverne, depuis leur enfance, enchaînés par le cou et par les jambes. Ils n'ont pas comme connaissance que les images qui se montrent à eux sur les parois de cette caverne. Ils ignorent l'existence d'objets réels.
L'ignorance de son ignorance est beaucoup plus dangereuse que l'ignorance elle-même. La sécurité se trouve alors dans la connaissance et surtout la connaissance de la vérité; la connaissance du réel selon Platon.
Pour avoir accès à cette connaissance, Platon montre qu'il faut d'abord prendre conscience de cette ignorance. Cela permettra à se libérer de ses croyances de ses opinions qui aident à s'enfermer de plus en plus dans la prison des fausses images, des ombres de la vérité. Abandonner alors ses habitudes au profil des nouvelles est un processus très exigent qui demande même plus d'efforts.

Pour réussir, Platon a utilisé le mythe de la caverne où il montre de façon imagée le passage d'un monde sensible ( le monde des images, du changement, du devenir) au monde intelligible (le monde des idées, des formes intelligibles, éternelles).
En ce qui est des proverbes Kirundi, ils ont été soumis à une analyse sémantique pour vérifier s'ils correspondent effectivement à la théorie de la connaissance de Platon. Cette analyse a été faite également en portant des connaissances les plus pauvres ( l'ignorance et la croyance) pour arrives aux connaissance les plus riches ( la pensée discursive et la pensée dialectique).

Le recours aux proverbes Kirundi a montré que le Murundi lui aussi cannait ce qui est vrai, ce qui est réel. Avec ces proverbes, la théorie de la connaissance développée dans le mythe de la caverne a été très bien illustrée suivant ses différentes étapes.