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Importance socio-économique du manioc en commune Kabezi

Published by : Université du Burundi, Faculté des lettres et sciences humaines, département de géographie (Bujumbura) Physical details: IX-68 f. 30 cm. Year: 2018
Item type Current location Call number Copy number Status Date due Barcode
Memoire Memoire Bibliothèque Centrale
633.493.DUK.2018 (Browse shelf) 1 Not For Loan 5010000320546

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de licence en géographie. option : enseignement et recherche

Résumé,

L'agriculture au Burundi reste une activité qui fait vivre à peu près 90 % de la population. Cette activité contribue de façon notable dans l'alimentation et dans les revenus monétaires des ménages des agriculteurs et des recettes de la commune.

Notre travail se propose de mener une étude socio-économique sur la culture du manioc dans la région de mirwa et de l'imbo de la commune Kabezi afin de connaitre sa place dans la société en tant que culture vivrière très insipensable fournissant divers produits dans la ration des ménages.

La recherche de terrain de ladite commune dans les différentes zones et collines consiste à une analyse sur le rôle joué par le manioc dans la sécurité alimentaire et dans la procuration des revenus monétaires au sein des ménages et de la commune.

Le manioc occupe une place de choix dans la survie de la population car il est présent dans la ration quotidienne en se présentant sous différentes formes à la consommation. Malgré ses différentes potentialités, le manioc est deès lors limité par plusieurs contraintes ; les maladies épidémiologiques comme la mosaïque, le manque de variétés de boutures résistantes à cette maladie, le manque de fertilisant, exiguïté des terres liées à la population galopante, dégradation des sols.

Selon les résultats de l'enquête, la récolte du manioc est très échelonnée dans la région, elle commence après un an et demi et se termine après trois ans et demi en moyenne. Plus de 90 % des enquêtés cultivent le manioc sur une moyenne de 4 à 5 parcelles par individus de 3 à 4 ares chacun. L'analyse économique en se référant sur la valorisation du manion pour 150 ménages enquêtes, le manioc et ses dérivés contribuent 67 % des revenus générés par les produits vivriers. Quant aux recettes communales, le manioc est en grande partie taxé sur sa pâte surtout froide à 500 Fbu la grande et 100 Fbu la petite.

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