Facteurs physiques et anthropiques caractéristiques de l'organisation spatiale des rives des cours d'eau traversant la ville de Bujumbura cas des rivières Ntahangwa, Muha et Kanyosha
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Bibliothèque Centrale | R.627.222.4 NDA.F. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 501000713515 |
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Mémoire présenté en vue d'obtenir le diplôme de Master en sciences et gestion intégrée de l'environnement, option :Génie de l'environnement.
RESUME
Depuis les années 1970, les questions de l’environnement sont une préoccupation majeure des
populations tant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement. Dans la ville de
Bujumbura, la population est en pleine croissance et cette croissance se répercute négativement
sur l’environnement urbain et périurbain de façon générale et sur les rivières traversant la ville
de Bujumbura en particulier. Le présent travail de fin d’études de Master en Sciences et Gestion
Intégrée de l’Environnement apporte sa contribution en essayant de mettre en évidence des
facteurs de contrôle de l’organisation spatiale des berges de trois cours d’eau traversant la ville
de Bujumbura, à savoir la rivière Ntahangwa, Muha et Kanyosha. Nous allons vérifier si la zone
tampon de 25 m de largeur autour des rivières traversant la ville de Bujumbura est respectée; ou
est facile à mettre en œuvre.
Notre étude vise généralement à contribuer dans l’aménagement de la ville de Bujumbura en
améliorant les connaissances sur les principaux facteurs d’évolution des trois rivières
(Ntahangwa, Kanyosha et Muha) traversant la ville de Bujumbura et de façon spécifique de
quantifier les principaux patrons de la dynamique de leurs berges tout en mettant en relation les
dégradations localisées et les contrastes paysagers pour voir s’il y a des relations de cause à
effets.
Nous avons procédé à une collecte des données tout en mesurant la largeur du lit et la hauteur
des berges, nous avons aussi compté les maisons en dur, intermédiaires et non en dur; nous nous
sommes informés sur leur période de construction (avant ou après 2012); nous avons aussi
compté le nombre de dépotoirs sauvages, égouts et de déversoirs de caniveaux. Par des
observations directes nous avons estimé la couverture du sol (pourcentage de végétation arborée
ou herbacée, de sol nu et bâti) et enfin nous avons pris des coordonnées GPS afin de faciliter la
localisation des points échantillonnés.
D’après les résultats de notre étude, dans les zones tampons des trois rivières, l’occupation du sol
est de 44% de la couverture végétale, puis 26% du sol bâti, 20% de la couverture arborée et enfin
10 % du sol nu. Concernant le bâti, sur la Ntahangwa, nous avons compté 94 maisons qui ont été
construites avant 2012 et 85 maisons qui ont été construites après 2012, quant à la rivière Muha
nous avons compté 29 maisons construites avant 2012 et 34 maisons construites après 2012 et
sur la rivière Kanyosha nous avons trouvé 85 maisons construites avant 2012 et 113 maisons
construites après 2012. Etant donné que tous ces maisons sont construites dans la zone tampon
de 25m de part et d’autres des rivières faisant objet de notre étude, nous réalisons que cette zone
n’est pas respectée.
Mots clés: Bujumbura; zone tampon ; rivières Ntahangwa, Muha et Kanyosha ; Couverture du
sol, érosion, Nature du bâti.
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