Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME

But : Analyser les indications et la voie d’accouchement en cas de
déclenchement artificiel du travail d'accouchement.

Malades et Méthodes : Etude rétrospective menée sur une période de 12 mois
(du 1er Aout 2018 au 31 juillet 2019) dans le service de Gynéco-obstétrique de
CHU de Kamenge. Etait inclue toute patiente ayant un terme théorique ≥ 28SA
déclenchée par le syntocinon ou les prostaglandines au CHUK.

Résultats : Au total, 2792 accouchements ont eu lieu dont 132 déclenchements,
soit 4,72%. La tranche d’âge la plus représentée était de 21 à 35 ans avec
88,79%. Les nullipares et les primigestes étaient les plus représentées avec
respectivement 51,72% et 43,97%. Les principales indications médicales étaient
le dépassement de terme (46,55%) et la rupture prématurée des membranes
(29,31%). Le déclenchement d’opportunité ne représentait que 3,45%. Les
prostaglandines ont été plus utilisées chez les patientes avec des conditions
obstétricales défavorables (98,41%). Le taux de réussite de déclenchement était
de 41,82% pour le syntocinon et 58,18% pour les prostaglandines. Le taux de
césariennes était de 52,59%. Un décès néonatal a été enregistré; aucun décès
maternel n’a été enregistré.

Conclusion : L’induction du travail nécessite une surveillance rigoureuse. La
disponibilité des prostaglandines pour la maturation cervicale et des moyens
suffisants pour la surveillance permettraient d’améliorer le taux de réussite et de
réduire les césariennes.