Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de master en sociétés, pouvoirs, territoires et développement durable, option : sciences politiques.

RESUME

Depuis le 1erjuillet 2007, le Burundi est membre de la Communauté Est-Africaine(CEA), une
Organisation Intergouvernementale de six pays (Kenya, Tanzanie, Ouganda, Burundi,
Rwanda et Soudan du Sud). Cette intégration touche tous les domaines de la vie de la
population. Les objectifs de la Communauté sont de développer des politiques et des
programmes visant à élargir et approfondir, pour leur bénéfice mutuel la coopération entre
les Etats partenaires dans les domaines politique, économique, des affaires sociales et
culturelles, de la recherche, de la technologie, de la défense, de la sécurité, des affaires
juridiques et judiciaires.

Le processus d’intégration se base sur quatre piliers à savoir l’Union douanière, le Marché
commun, l’Union monétaire et la Fédération politique. Les premiers piliers sont déjà
fonctionnels et les des autres sont en cours de préparation. Et si l’intégration amène des
opportunités, elle rencontre également des obstacles. L’objectif de ce mémoire est de
comprendre pourquoi après douze ans le Burundi n’aurait pleinement pas profité de ce
processus dans la Communauté Est-Africaine. Si le Burundi ne maximise pas les bienfaits
de l’intégration au sein de la CEA serait due à des conflits internes et régionaux. Pour
arriver à comprendre cette problématique, les théories des relations internationales sont de
grande importance.

Au niveau méthodologique nous avons opté pour la méthode herméneutique (lecture des
ouvrages, consulté les sites internet, etc.), sans oublier la méthode qualitative (enquête semi-
directive menée auprès des responsables de l’administration publique et privée. Toutes ces
méthodes ont contribué à l’élaboration de ce mémoire.

L’entrée du Burundi dans la Communauté Est-Africaine est bénéfique du fait qu’avec la
coopération du Burundi avec d’ autres pays de la Communauté Est-Africaine, le pays a eu
des facilités prévues par le Traité pour l’établissement de la Communauté Est-Africaine à
savoir la libre circulation des biens et des personnes (circulation des personnes sans visas
dans les pays de la Communauté Est-Africaine).

Après analyse de diverses données, le constat est que le Burundi depuis son indépendance a
été caractérisé par des violences politiques, des conflits, ce qui ne lui a pas permis de
décoller économiquement. Très récemment, la crise de 2015 a rendu certains projets de
développement économique irréalisables alors qu'ils étaient profitables pour le Burundi et la
population burundaise.