Profil clinico-épidémiologique des enfants victimes de l'infirmité motrice cérébrale dans les centres des handicapés de Bujumbura.
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura ) Physical details: XVI-53 f. 29 cm. Year: 2021Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
Introduction : L’infirmité motrice cérébrale (IMC) est la première cause du handicap moteur chez l’enfant. L’objectif de cette étude est de décrire les situations clinico-épidémiologiques des enfants victimes de l’IMC dans les centres des handicapés de Bujumbura.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte prospective concernant 51 enfants de 6 à15 ans victimes d’IMC hébergés dans les 3 centres des handicapés de Bujumbura de Septembre 2020 au Mars 2021.
Résultats : Dans notre étude, le sexe masculin a prédominé avec un sex-ratio de 1,33. La majorité des enfants soit 45,10% sont originaire de la mairie de Bujumbura et 50% venaient en consultation sans être référés. 50,98% de leurs mères contre 45,10% de leurs pères étaient des cultivateurs et 47,06% de leurs pères contre 56,87% de leurs mères avaient un niveau primaire. Parmi les différentes étiologies susceptibles de provoquer l'IMC, la souffrance fœtale occupe le premier rang avec 33,33% des cas, suivi des infections néonatales 29,41%, la prématurité était à 19,61% et l’ictère néonatale concernait 5,88% ; pour 11,76%, nous n’avons pas pu identifier l’origine probable de l’IMC. La plupart des IMC étaient cliniquement spastiques à 68,63% et les autres formes étaient notamment l’hypotonie axiale (27,45%), la dyskinésie (17,65%) et l’ataxie (5,88%). 43,14% des enfants avaient des déformations orthopédiques associées contre 56,86% qui n’en avaient pas. Les autres troubles associés étaient notamment les troubles du langage (54,90%), l’épilepsie (39,22%), les troubles de l’audition (19,60%) et de troubles visuelles (17,65%).
Conclusion : De par sa fréquence et son potentiel incapacitant, l’IMC constitue un problème majeur de santé publique au Burundi. Cette étude montre l’intérêt d’une bonne évaluation pour une meilleure prise en charge tout en sachant qu’il vaut mieux prévenir. « Certes l'enfant n'est pas un adulte en miniature ; mais l'enfant IMC sera un adulte IMC » Guy Tardieu [3].
Mots clés : Incapacité fonctionnelle, infirmité motrice cérébrale, enfant, rééducation.
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