Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Education Physique et Sportive.

Résumé

La danse au tambour constitue une activité culturelle et artistique de marque ; elle est plus qu'un spectacle. Dans notre tradition, la danse au tambour était célèbre. Les tambours étaient battus à certains moments et en lieux précis. Elle était une danse réservée à la cour royale mais aujourd'hui, elle se pratique un peu partout dans notre pays même à Bujumbura. C'est une danse qui demande le dynamisme, l'effort physique et un esprit d'art. Elle est considérée comme une activité physique. Les tambourinaires l'utilisent dans différentes cérémonies comme un outil de se procurer de l'argent. Actuellement, la danse au tambour présente un triple aspect : d'une part, elle est un élément culturel, d'autre part, un outil d'éducation physique et enfin, un outi « commercial » dans le sens lucratif. Ceci dépend du but visé pour chaque danseur.

L'objectif global de notre recherche est d'analyser les facteurs qui influencent les jeunes de la Mairie de Bujumbura à participer massivement dans les différents clubs des tambourinaires.

Notre travail s'articule sur six chapitres commençant par l'introduction générale et se terminant par une conclusion générale et des suggestions. Le premier chapitre parle les considérations méthodologiques. Le 2ème chapitre définit quelques concepts pour notre travail. Le 3ème chapitre parle les généralités sur la culture burundaise. Le 4èmechapitre montre comment la danse au tambour est une A. P. S. et ses effets positifs sur l'organisme humain. Le 5ème chapitre relate les facteurs liés à la réussite de la danse au tambour et le 6èmechapitre présente les raisons qui poussent les jeunes de la mairie de Bujumbura à participer massivement à la danse au tambour. Il fait l'objet de notre recherche.

Les résultats de notre recherche ont montré que la Ière hypothèse « Le loisir et l'intéressement à la culture burundaise influenceraient les jeunes à participer massivement à la danse au tambour » est significative au seuil de 100%, la 2ème hypothèse « Le maintien de la bonne condition physique pousserait les jeunes à pratiquer la danse au tambour » est significative au seuil de 60% et le 3ème hypothèse « la volonté de satisfaire les besoins financiers pousserait certains jeunes à former les clubs des tambourinaires » est aussi significative au seuil de 93,3%. Ce qui confirme notre hypothèse générale. Donc, la multiplication des clubs de tembourinaires dans un milieu donné répondrait aux besoins d'ordre culturel, sportif et financier des pratiquants.