Etude des connaissances, attitudes et pratiques des médecins généralistes sur le cancer du col de l'utérus
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: XX-99 f. 30 cm. Year: 2012Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | R.616-006.6 NDA. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000426118 |
Dans le but d'évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des médecins généralistes sur le cancer du col de l' utérus, afin d'aopter des stratégies d'une meilleure prise en charge, nous avons mené une étude transversale descriptive du 1er mars au 1er avril 2012. Cette étude a été menée auprès de 30 médecins généralistes des données a été faite à l'aide d'un questionnaire.
Comme principaux résultats :
- Plus de la moitié des médecins généralistes enquêtés (60%) méconnaissent le cancer du col en tant que maladie sexuellement transmissible.
- Les femmes à haut risque de cancer du col de l'utérus les plus connues par nos enquêtés sont celles qui ont des infections génitales répétées (66,67%) et celles qui sont immunodéprimées (53,34%).
- Le test de dépistage du cancer du col utérin le plus connu par nos enquêtés est le frottis cervico-vaginal (93,33%).
- Seuls 28,89% des répondants connaissent de conditions adéquates à imposer avant le prélèvement du frottis cervico-vaginal.
- Les signes cliniques les plus connus par nos enquêtés sont les métrorragies provoquées.
- Plus de la moitié de nos enquêtés (66,67%) connaissent la chirurgie comme moyen de traitement du cancer du col utérin disponible dans leur hôpital d'exercice médical.
- La majorité de nos enquêtés (90%) affirment que le dépistage systématique constitue un acte de prévention contre le cancer du col utérin.
- La quasi-totalité des médecins enquêtés (96,67%) avouent que le cancer du col est une maladie grave et 96,70%) des enquêtés proposent qu'il y soit un dépistage systématique.
- Le dépistage systématique est proposé aux femmes à risque de cancer du col par 25% des enquêtés mais seuls 6,66% des médecins pratiquent le frottis cervico-vaginal.
- Le manque de formation, le manque de matériel sont ceux soumis respectivement par 80%, 50% des médecins comme motifs de non pratique du frottis cervico-vaginal.
- Seuls 33,33% de nos enquêtés incitent souvent les jeunes filles à se faire vacciner.
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