Opinion des théiculteurs face à la privatisation de l'OTB étude menée en Commune Mugamba
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aut.
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Université du Burundi
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Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education
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Office du Thé du Burundi
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Privatisation : Théiculteur
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Opinion
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Théiculteur
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Opinion : Office du Thé du Burundi
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Privatisation
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Mémoire
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Memoire
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Bibliothèque de la Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education | 334.71 INY. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000293789 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Psychologie. Option : Psychologie Clinique et Sociale.
Résumé
La privatisation est une pratique par laquelle le gouvernement vend une activité ou s'en désengage et qui consiste à confier aux organisations et institutions privées la satisfaction des besoins de la population. La privatisation est un sujet d'actualité qui suscite des controverses à travers le monde. Les opérations de privatisation se sont multipliées à travers le monde et une telle généralisation du désengagement de l'Etat dans la sphère productive représente un phénomène remarquable dans la mesure où ces opérations de privatisation interviennent dans des conditions socioéconomiques et politiques différentes. Toutefois, ce phénomène de privatisation a pour objectif le maintien de la domination des pays capitalistes sur les pays dépendants. Cet état de faits nous a amené à étudier l'opinion des théiculteurs face à la privatisation de l'OTB.
Toutefois, du fait que l'opinion se construirait selon le contexte socioculturel et étant donné que la privatisation de l'OTB rendrait difficiles les conditions de travail selon qu'on est de sexe masculin ou de sexe féminin et engendrerait la perte d'un revenu important selon qu'on est théiculteur ancien ou théiculteur nouveau, nous avons posé deux hypothèses opérationnelles de recherche. La première hypothèse opérationnelle est la suivante : "les femmes plus que les hommes seraient défavorables à la privatisation de l'OTB". Cette dernière a été confirmée car les femmes, majoritairement, estiment qu'en cas de privatisation de l'OTB, les efforts engagés dans l'exploitation du thé seraient dégradées. La deuxième hypothèse opérationnelle selon laquelle "les théiculteurs anciens plus que les théiculteurs nouveaux seraient défavorables à la privatisation de l'OTB" a aussi été confirmée car les théiculteurs anciens, dans une large majorité, indiquent que la privatisation du secteur entraînerait une perte importante de revenus car la production augmente avec l'arrivée à maturité des plantations les plus anciennes. Ainsi, la recherche a montré que les théiculteurs sont défavorables à la privatisation de l'OTB qui engendrerait la précarité de leurs conditions de vie.
Le capital investi dans la théiculture profite à toutes les populations qui sont dans la mouvance de cette culture, cadres dirigeant l'entreprise, théiculteurs et non-théiculteurs.
Ainsi, le gouvernement devrait rompre avec la privatisation parce que celle-ci engendre la paupérisation de la masse paysanne et l'amenuisement de ses propres ressources au profit d'une oligarchie financière qui détient les principaux moyens de production.
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