Etude des connaissances attitudes et pratiques des femmes rurales en âge de procréer sur le paludisme et son vesteur dans le district sanitaire de Kiganda
Published by : Université du Burundi, faculté de médecine (Bujumbura) Physical details: XVIII-143 f. 30 cm.Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 616.936.MAN (Browse shelf) | 1 | Available | 5010000366438 |
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de docteur en Médecine
RESUME
Au Burundi, le paludisme est un problème majeur de santé publique et de développement, car il représente la première cause de morbidité et de mortalité. Ce sont les enfants de 0-5 ans et les femmes enceintes qui sont les plus vulnérables.
L'objectif de l'étude était d'évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des femmes rurales en âge de procréer ; mres et futures mères sur le paludisme.
Il s'agissait d'une étude transversale, descriptive et analytique menée dans le district sanitaire de Kiganda (CDS Munanira) du 20 Août au 19 septembre 2011. La taille de l'échantillon calculée était égale à 354.
La population d'étude était constituée par des femmes rurales en âge de procréer (15 à 49 ans). L'âge moyen des femmes était de 30,3 ans et c'est la tranche d'âge de 25-29 ans qui était la plus représentée (28,2%).
La totalité de nos enquêtées état de nationalité burundaise.
Parmi ces femmes, 83,9% étaient des catholiques, 95,2% étaient mariées, 54,2% avaient un niveau primaire et 87,9% étaient des cultivatrices.
69,8% des enquêtées savaient que le paludisme est transmissible d'une personne à l'autre et parmi celles-ci seules 49,4% savaient que c'est l'anophèle femelle qui transmettait le paludisme. D'audres modes de transmission ont été cités comme la transmission par la salive dans 1,2% des cas, la transmission par voie aérienne dans 6,9% des enquêtées, la transmission en se serrant la main dans 0,8% des cas etc....
Il est important de noter que 12,6% des enquêtées ignoraient le mode de transmission.
Concernant les signes cliniques, c'est la fièvre qui a été citée par grande partie des enquêtées (91,2%) suivie des vomissements, céphjalées et anorexie dans respectivement 70,6%, 37,3% et 36,4% des cas. L'anémie et les convulsions qui signent un accès palustre grave ont évoquées dans les proportions respectives suivantes : 9,1% et 11,3% des cas.
En cas de suspicion du paludisme, la majorité des enquêtées (92,1%) consultaient une formation sanitaire et cela dans les 48 heures suivant le début de la maladie.
Des mesures anti vestorielles étaient également adoptées par nos enquêtées, les plus utilisées étaient les moustiquaires imprégnées d'insecticide dans 98,3% des cas et les serpentins dans 1,4% des enquêtées.
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