Contribution à l'etude de la gestion communautaire du Parc National de la Rusizi pour la conservation de sa Biodiversité Cas du secteur Palmaraie
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 577.4 NIG. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000510435 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Licence en Sciences Biologiques.
RÉSUME,
Partout dans le monde, les populations s'inquiètent de la dégradation de l'environnement . Le déclin des populations, l'extinction des espèces et la transformation des habitants requiert une action urgent. La réponse à ces menaces la plus pratiquée depuis la fin du 19è siècle a été la création des aires protégées. Bien qu'on parvienne à préserver dans ces aires protégées un grand nombre d'espèces animales et végétales, ces contrées intactes jusqu'ici se transforment rapidement en paysages cultivés et industrialisés. Comme d'autres pays, le Burundi a crée des aires protégées qui remplissent une série de fonctions vitales et indispensables à la survie de l'humanité. Le Parc National de la Rusizi est l'une des plus grandes aires protégées du pays et est géographiquement et écologiquement séparée en deux secteurs: Delta et le Secteur Palmeraie. Toutefois, malgré l'existence des structures de gestion, la dégradation de ces aires protégées et du Secteur Palmeraie en particulier continue notamment suite à l'utilisation irrationnelle des ressources naturelles par les communautés locales. Le pacage du bétail, la déforestation pour des terres agricole, les feux de brousse notamment menacent la biodiversité de cette partie du parc. Le personnel de l'OBPE et la population riveraine sont parfois en opposition farouche et les méthodes de protection sont fondées sur le dirigisme et la coercition qui se sont avérées inopérantes. Ainsi, le niveau d'appréhension de la population sur la dégradation de la biodiversité, le niveau de connaissance et la volonté de collaborer de la population pour une protection effective du PNR devraient être évalués.
Nous avons mené ce travail sous forme d’enquête pour évaluer les connaissances des populations locales sur la gestion du parc, identifier les ressources exploitables par la population riveraine, déterminer la contribution des communautés locales dans la conservation de la biodiversité et mettre en relief la cohabitation entre les communautés et les responsables de la protection du parc.
Notre étude montre que la population riveraine su secteur palmeraie connaît ce que c'est une aire protégée, la nécessité de la pérennisation des espèces et son importance dans leur vie. Dans les villages riverains et internes du parc, il n'y a pas d'associations qui œuvrent pour la protection de la biodiversité et la majorité des personnes enquêtées manifestent une volonté d'appartenir à des associations de protection de l'environnement une fois créées dans leur localité. La population trouve que la biodiversité s'est dégradée au cours de ces dernières années et identifie l'agriculture, élevage, le braconnage comme les facteurs de dégradation les plus nuisibles à ce parc. Pour préserver cet écosystème, la population contribue en sensibilisant les autres, en dénonçant les contrevenants ou en renonçant à l'utilisation des ressources du PNR et sont prêts à abandonner définitivement l'exploitation des ressources du PNR au cas où ils trouveraient une source alternative de revenus. La population à la volonté de collaborer mais les méthodes de protection du PNR sont fondées sur des mesures contraignantes qui s'avèrent pratiquement inefficaces face à la pression sans cesse accrue des populations et cela fait qu'il n' y ait de collaboration entre eux et les gestionnaires du parc.Des structures de gestion du Secteur Palmeraie devraient être mises en place pour un encadrement de la population. Notre étude a montré qu'il y a une volonté de collaborer de la part de la population, ceci devrait être exploité notamment en regroupant les communautés locales en associations.
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