Contribution à la domestication des espèces végétales indigènes du Burundi essai d'optimisation de production de plants de trois espèces de forêts claires et de savanes
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 581.82 NIY.2018 (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000321178 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en sciences biologiques
RÉSUME,
Les espèces végétales du Burundi sont menacées suite aux usages locaux l'envahissement d'espèces exotiques et d'autres. Le présent travail cherche à contribuer à promouvoir la pérennité de cette richesse par la domestication.
Nous avons voulu optimiser la production des plants de trois espèces ( Entada abyssinica, Julbernardia globiflora et Pericopsis angolensis ) en trouvant une solution aux problèmes que posent les espèces indigènes en général, celui d'investissement en racine au détriment de la croissance en hauteur de la tige.
Les résultats de notre travail montrent qu'en général l’excision de la graine pré-germée ne l’empêche pas de germer et l'évaluation faite sur les paramètres de croissance a montré que les plants issus des graines excisées et élevés en sachets ont une bonne et meilleure évolution en croissance. De plus, l'excision de la graine pré-germée a permis la production d'un système racinaire fasciculé responsable d'une bonne absorption des éléments du sous sol.
Nous avons donc proposé l'usage des graines pré-germées et excisées dans la production des plants en sachets pour les deux espèces E. abyssinica et J. globiflora. Pour P. angolensis, nous ne sommes pas arrivés à proposer une meilleure méthode de production des plants car le diamètre des plants a régressé dans notre cas. Toutefois, l'excision a permis l'augmentation du nombre de feuilles et les plants issu des graines intactes peuvent donner de bons résultats en plein-terre.
La population préfère l'usage des espèces à croissance rapide dans l'agroforesterie. Nous avons trouvé qu'E. abysinica répond bien à ce choix, sa hauteur atteint le triple de celle des deux autres espèces en deux mois.
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