Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de licencié en pédagogie appliquuée, Agré de l' enseignement secondaire en Biologie

Résumé,

L'étude comparative de l'ichtyofaune des rivières Dama et Murembwe en commune Burambi et Buyengero a été menée sur une période de cinq mois (avril, juillet à octobre). La collecte des données a consisté à pêcher les espèces sur trois sites par rivière sur une longueur de trois sites par rivière sur une longueur de 6 km à partir de la frontière des deux communes avec la commune Rumonga.

La capture des poissons a été faite au moyen de la pêche artisanale comme par exemple la pêche à la ligne et au filet maillant localement appelé "Amakira" qui sont les plus utilisés sur les deux rivières. La technique de pêche localement appelée "Inkoboyi" est uniquement recensée sur la rivière Dam et elle possible quand l'eau est plein des inondations. Au total 16 espèces répartis en 9 genres et 6 familles ont été inventoriées dont 14 espèces sur 16 (soit 87,5 % de la richesse spécifique totale) contre 10 espèces sur 16 (soit 62,5 % de la richesse spécifique totale) respectivement dans les rivières Murembwe et Dama.

Cette étude a montré que la famille des Cyprinidae est la plus représenté dans la zone d'étude, soit 8 espèces de poisson sur 16 (soit 50 % de la richesse spécifique totale). L'étude a également révélé des variations temporelles de la faune ichtyologique avec une plus faible richesse spécifique pendant la saison pluvieuse (4 espèces et 5 espèces respectivement au mois d'avril et octobre) alors qu'elle plus élevée pendant la saison sèche allant jusqu'à 11 espèces soit 68,75 % au niveau des deux rivières étudiées. La comparaison avec les études antérieures a permis de conclure que la richesse spécifique varie tout au long de la rivière à la suite des caractéristiques des biotopes quine sont pas partout les mêmes avec une forte richesse à l'embouchure et une faible variation sur le reste de la rivière. Les poissons sont capturées à de petites tailles.

En effet, 10 espèces sur 16 inventoriées (soit 62,5 %) sont capturées à des tailles minimales inférieures ou égales à 7 cm de leurs longueurs totales.
Seulement 3 espèces de poissons sur 16 identifiées au cours de l'étude (soit 18,75 % de la richesse spécifique totale) représentent 67,2 % de l'importance numérique totale avec 71,13 % de la biomasse totale. Ces espèces sont Raimas salmolucius, Raiamas morii et Labeo weeksii dont l'importance numérique est respectivemnt de 15,7 % ; 35,8 % et 15,7 % avec comme importance pondérale respective de 21,7 % ; 32,62 % et 16,82 %.