Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licencié en Sciences Economiques et Administratives

Résumé,

Dans les pays en voie de développement comme dans les pays développés, le secteur extérieur a toujours joué un rôle déterminant dans le processus de croissance économique.
Cependant, nombreux pays africains n'arrivent pas à faire face à leurs besoins d'investissement et à atteindre leurs objectifs d'investissements en général à cause de la faiblesse de leur épargne privée et de leurs déficits budgétaires chroniques. C'est donc avec la mondialisation que les économies se sont intégrées et que les échanges entre les nations se sont maîtrisés. Ainsi vont apparaitre de nouvelles voies de financement de la croissance avec l'attraction des capitaux étrangers. Face à cette situation, le Burundi n'a pas resté indifférent. l doit lui aussi essayer de combler ses déficits par le recours aux capitaux étrangers en général et particulièrement à l'investissement direct étranger (IDE). Ainsi, notre travail va dans le sens d'analyser l'incidence de ces IDE sur la croissance économique.

L'analyse théorique a permis de passer en revue les différentes théories relatives aux investissements directs étrangers et à la croissance économique ainsi que celles relatives aux liens entre les deux. En effets, selon différents auteurs et selon différents pays examinés, certains ont trouvé des relations positives, d'autres des relations négatives mais on constate à chaque fois qu'il y a des préalables tels qu'un niveau minimal de développement, une large ouverture commerciale, un stade avancé de développement financier ou un environnement institutionnel et réglementaire stable et efficient pour que l'IDE influence de façon positive la croissance.

L'analyse descriptive a fait remarquer que les flux d' IDE vers le Burundi ont été les plus faibles de la région pendant toute la période sous étude et n'ont jamais dépassé deux pour cent du produit intérieur brut (PIB). Le PIB connait une chute durant la période de conflit et une reprise depuis 2003. On constate également que les politiques d'incitations des investisseurs ont commencé à se mettre en place.

Enfin, en dernière analyse, les tests économiques ont permis de confirmer que les IDE influencent positivement la croissance économiques au Burundi et que la relations entre l'IDE et la croissance est unidirectionnelle de la croissance (PIB) vers les IDE