Analyse de la place de la spécialisation dans les journaux Iwacu et Renouveau du Burundi
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() |
Bibliothèque de l'Ecole doctorale | 007 ITA. EX.1 (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5090000030454 | |
![]() |
Bibliothèque de l'Ecole doctorale | 007 ITA.EX.2 (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5090000030461 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme de Master Complémentaire en Journalisme
RESUME
La spécialisation journalistique marque la nouvelle évolution du métier de journalisme et permet l’évolution de l’information journalistique. Mais au Burundi, elle n’est nulle part exigée, que ce soit dans le recrutement ou dans l’accès aux postes dans les journaux.Nous nous proposons alors d’apprécier la place que les journaux Iwacu et Le Renouveau du Burundi accordent aux journalistes spécialisés, en vue de susciter la volonté de développer la spécialisation journalistique.
A travers les résultats de notre recherche, nous avons constaté que la spécialisation permet l’amélioration des pratiques des journalistes. Les journalistes spécialisés sont des vulgarisateurs, des simplificateurs de l’information. Ils participent à l’amélioration des contenus du journal et à la formation des jeunes journalistes.Mais malgré cet impact positif, La spécialisation journalistique n’est pas encore développée dans la presse écrite burundaise, qu’elle soit publique ou privée. Elle est encore au stade embryonnaire et elle est en cours de construction progressive. Les qualifications exigées pour être candidats journalistes dans ces deux titres de presse sont généralement relatives à la détention d’un diplôme de Licence en sciences sociales, les lettres ou l’équivalent. Leur niveau d’étude est généralement la Licence avec 93.3% des journalistes à Iwacu et 82.8% des journalistes à Le Renouveau. Le niveau master représente respectivement 6.6% et 3.4% des effectifs de chaque journal. Aucun candidat n’a le niveau supérieur au master et ces deux journaux ne recourent pas aux experts, sauf en cas de sources d’information dans un domaine spécialisé.
Dans ces deux journaux de presse écrite, la spécialisation se fait par une longue expérience dans les domaines traités. Il s’avère surtout que les effectifs des journalistes qui se spécialisent restent encore faibles dans les deux cas : 32 % à Iwacu et 31 % à Le Renouveau. Il ressort également que l’ancienneté des journalistes diffère d’un journal à l’autre. Elle est plus marquée dans le journal Le Renouveau là où 64.8 % des journalistes ont plus de 5 ans dans le métier contre 46.6 % dans le journal Iwacu. Cette spécialisation se trouve menacée par la très grande mobilité interne et externe des journalistes à laquelle s’ajoutent l’organisation, la faiblesse économique des journaux, le manque d’indépendance et le contexte de fonctionnement non adéquat. L’enquête a également montré queles responsables des journaux n’ont pas encore commencé à valoriser et à rentabiliser la spécialisation des journalistes. Même les journalistes spécialisés ne sont pas valorisés dans leurs journaux.
There are no comments on this title.