Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Français

Résumé

L'évaluation formative qui a pour fonction régulative est confondue par bon nombre d'enseignants à l'évaluation sommative sous prétexte d'effectifs pléthoriques dans les classes. C'est cette confusion qui est la cause du niveau des élèves actuels qui va en diminuant particulièrement en expression orale ou écrite en français.

En effet, au cours de notre enquête effectuée à la Direction provinciale de l'Enseignement de KARUSI, nous avons constaté que beaucoup d'enseignants évaluent les apprentissages des élèves après la cumul de leçons. En plus, le peu d'enseignants qui évaluent à chaque fin de la leçon, beaucoup d'entre eux ne font pas de renforcement pour les élèves en difficultés d'apprentissage. En conséquence, ce sont des échecs répétitifs car, le suivi régulier de chaque apprenant n'a pas eu lieu au cours de l'enseignement/apprentissage.

Notre recherche est arrivée à penser que l'expérience professionnelle constitue un moyen d'adaptation à ces effectifs nombreux dans les classes.

En effet, pas mal d'enseignants expérimentés dans la carrière que nous avons interrogés affirment qu'ils donnent les bonnes réponses sur la copie de l'élève lors de la correction des copies pour aider l'élève en difficultés à ne pas commettre les mêmes fautes lors des évaluations ultérieures car l'enseignement/apprentissage est une suite logique.

Pour cela, il importe que les autorités scolaires forment et informent les enseignants afin de les impliquer chaque fois que de besoin dans les réformes qui s'opèrent dans l'enseignement